
Bassin d’orage et des eaux d’incendie à Nantes et le Mans
Dimensionnement des eaux d’orage et d’incendie industrielles
Dimensionnement des eaux d’orage et d’incendie industrielles
Les inondations liées aux orages s’intensifient d’année en année. Parallèlement, en période estivale, les débits d’étiage des cours d’eaux sont de plus en plus faibles à cause des périodes de sécheresse. Ces constats ont amenés les Dreal, les DDT , les communauté de communes et les agences des eaux à progressivement demander aux industriels à réguler leurs rejets d’eau pluviales lors des pluies intenses. Ainsi est apparu la notion de débit de fuite dans les Plans Locaux d’Urbanisme. Ces débit sont de plus en plus limités, de l’ordre de 2 ou 4 litres par hectare et par seconde. L’administration, notamment l’Agence de l’Eau Pays de la Loire, détermine le débit de rejet maximum autorisé dans les cours d’eau en prenant en compte leur débit d’étiage et plus exactement la QMNA5.
Notre bureau d’étude RDSI Environnement, basé à Le Mans et Nantes, étudie pour les industriels les solutions techniques permettant de réguler les eaux pluviales et de retenir les eaux polluées en cas d’incendie. Notre prestation comprend le diagnostic de la situation du site industriel et une étude de faisabilité technico-économique qui permets de présenter plusieurs solutions et de les comparer avec leurs avantages et inconvénients techniques et économiques. Nos études sont subventionnées à hauteur de 50% de leur montant par les agences de l’eau. Les travaux et les équipements à mettre en place à l’issue de notre étude sont en général subventionnable à hauteur de 30 %.


Pourquoi choisir RDSI Le Mans ou Nantes pour la gestion des eaux pluviales ?
Nous avons une approche pratique et de terrain. Dans un premier temps nous diagnostiquons les écoulements d’eau sur le site industriels et nous identifions les bassins versants. Les eaux de toiture, les eaux de voirie, les eaux des surface enherbées sont bien différentiées. A partir de ces données, une modélisation hydraulique peut être exécutée pour différentes pluies de retour (décennale, trentennale ou centennale).
Cette modélisation permet d’inventorier différents cas de figure et de définir la solution optimale pour le site. Les pluies les plus souvent prises en compte par l’Agence de l’eau sont les pluies de fréquence de retour vingtennale voir trentennale). Une fois le principe de solution choisi avec notre client, nous étudions son optimisation avec différentes solutions technologiques.
Les étapes d’une étude des eaux pluviales et des eaux polluées
Etat des lieux des écoulements des eaux pluviales
Dans un premier temps, nous étudions les paramètres techniques et réglementaires du projet.
Analyse des plans des réseaux d’eau :
Nous repérons lors de notre audit terrain les infrastructures et réseaux du site, les surfaces des bâtiments et des différents types de sol, et nous traçons sur plan les bassins versants. Nous proposons ainsi un plan prévisionnel d’implantation des bassins et outres ouvrages de régulation des eaux pluviales et d’incendie.
Relevés topographiques sur site :
Nos relevés topographiques nous permettent d’étudier la faisabilité des solutions en termes d’écoulement gravitaire ou par pompe de relevage. Ces relevés nous permettent également de définir les cuvettes naturelles de rétention des eaux sur le site. Nous relevons les fils d’eau, les cote radier et tampon de chaque regard. Lors de notre audit, nous en profitons pour prélever des échantillons d’eau pour définir la provenance et le niveau de pollution des eaux.
Diagnostic du réseau d’assainissement :
Nous diagnostiquons l’état des canalisations et des regards. Nous vérifions les éventuelles interconnexions entre les réseaux et, si nécessaire, nous pratiquons des tests à la fluorescéine pour déterminer le cheminement effectif des eaux.
Prélèvements et analyses d’eau
En cas de suspicion de pollution, nous effectuons des prélèvements. Sur la base de nos analyses en laboratoire, nous déterminons la provenance et la qualité des eaux.
Nous vérifions notamment la capacité de décantation des eaux et déterminons par la même occasion les traitements de dépollution les plus adéquates.




Diagnostic des zones imperméabilisées
Nous évaluons la capacité de stockage temporairement des eaux par les voiries et parkings. Dans certains cas et moyennant la mise en place de bordures et ou murets, ces zones imperméabilisées sur le site permettent d’éviter la construction d’un bassin de rétention.


Dimensionnement des bassins d’orage et de rétention
Sur la base des données pluviométriques météo France des 40 dernières années, nous calculons les volumes maximaux de précipitations attendus et les volumes nécessaires des bassins. Nous comparons différents scénarii pour endiguer les différents débits de pointe ainsi que pour calculer la durée des crues et décrues.
Rapport de diagnostic et étude de pré-faisabilité
Notre rapport présente nos différentes solutions techniques avec leurs avantages et inconvénients. La régulation des eaux pluviales dans un bassin tampon, l’infiltration des eaux des toitures, la réutilisation des eaux sont autant de pistes que nous pouvons étudier.
Les options en termes de bassin sont étudiées : bassin d’infiltration, bassin de rétention étanchéifié ou bassin en béton, ainsi que les alternatives telles que les bassins drainants ou les noues font partie des ouvrages que nous dimensionnons.
La prise en compte des besoins de rétention des eaux polluées d’extinction d’incendie, calculées selon les normes D9 et D9A implique des volumes supplémentaires. Cependant, la réglementation permet de conjuguer la gestion des eaux pluviales avec celles des eaux d’incendie.
Nos références en étude de gestion des eaux d’orage et des eaux d’incendie
Notre bureau d’étude RDSI Environnement du Mans a mené ces derniers mois plusieurs études sur des sites industriels en Pays de la Loire :
- Sur le site de APM Pets Food à Longue Jumelles dans le Maine-et-Loire (49), nous avons dimensionné les bassins de rétention des eaux d’incendie et les bassins de gestion des eaux pluviales. Nous avons conseillé une rétention spécifique en cas de déversement sur les aires de chargement des camions citerne.
- Pour une usine du groupe les Mousquetaires qui s’est implantée à Neuillé Pont Pierre en Indre et Loire (37), nous avons déduit les eaux de toiture du volume d’eau pluviale à stocker dans le bassin étanche. Cela a été validé par les administrations. Cela nous a permis d’optimiser les volumes du bassin de rétention à créer,
Pour le site Renaissance textile du groupe TDV Industries à Laval en Mayenne (53), nous avons dimensionné un bassin étanche de 2700 m3 étant donné les volumes importants d’eau d’incendie pour ls entrepôts de stockage des tissus. Ce volume n’a pas pu être optimisé car il n’y avait pas de point en cuvette sur le site et le client n’a pas souhaité réaliser une rétention sur le bâtiment lui-même. Dans ce cas précis, le SDIS n’a pas validé la solution de rétention dans les bâtiments.
Approche technique de la gestion des eaux pluviales
Notre bureau d’études est indépendant des entreprises de BTP ou des fabricants d’équipements de gestion des eaux. Cela nous permet de proposer à nos clients toutes les solutions possibles au mieux de leurs intérêts. La mise en place de dispositifs de régulation de type vanne de régulation, la redirection des eaux de toiture pour favoriser leur infiltration dans le sol, la création de réservoirs permettant la réutilisation de l’eau pour des usages spécifiques, ou encore le stockage temporaire des eaux sur la voirie dans des réservoirs sous parking sont autant de solutions à étudier selon l’intérêt de notre client.
En fonction des caractéristiques géologiques du terrain nous étudions la faisabilité d’un bassin d’infiltration, d’un bassin de rétention avec géomembrane, ou encore un bassin en béton. D’autres solutions peuvent également être envisagées comme les réservoirs drainants en nid d’abeille permettant l’implantation de parking, le relevage des eaux vers une bâche aérienne ou encore la mise en place de noues paysagères.
Les risques liés aux pollutions accidentelles, par exemple en cas d’incendie sont pris en compte dans notre étude. Le calcul des volumes d’eau polluées suite à un incendie sont calculés pour différents scénarii selon les normes D9 et D9A conformément au guide du SDIS. Pour ces eaux polluées, nous évaluons de préférence les solutions de rétention des eaux à la source (par exemple dans le bâtiment). Dans tous les cas, nous définissons des solutions qui permettent d’éviter leur dilution dans des volumes beaucoup plus importants d’eau pluviale de voirie.
Nous estimons sur la base de nos bases de données les budgets des différentes solutions étudiées. Une fois que notre client a choisi les solutions les plus intéressantes pour son contexte, un comparatif technico-économique plus approfondi peut être mené en prenant en compte des critères tels que la facilité d’implantation sur site, l’encombrement des ouvrages, les budgets d’investissement et d’exploitation, la facilité de maintenance, la durabilité des solutions proposées ainsi que leur conformité aux réglementations en vigueur, notamment au regard du Plan Local d’Urbanisme (PLU).
Choix de la solution optimale
A ce stade, nous vous conseillons au mieux afin que vous puissiez choisir la solution la plus pertinente correspondant le plus à vos critères et contraintes.
Enfin, nous vous proposons de vous accompagner dans le processus de demande de subvention pour les travaux auprès de l’Agence de l’Eau. Une première réunion est proposée pour échanger sur les hypothèses retenues et valider la solution retenue par notre client. Nous argumentons le choix de notre client de façon à faciliter son acceptation selon les critères environnementaux des agences de l’eau. A ce stade une étude d’impact de la solution retenue sur la qualité de la masse d’eau peut être nécessaire.
Etude technique approfondie de la solution retenue par notre client
A ce stade, un cahier des charges technique est réalisé par nos ingénieurs. En général ce sont des CDC de types Avant-Projet Sommaire (APS) car l’objectif est une consultation dans le cadre d’une conception – réalisation par une entreprise du BTP. Sur la base de ce cahier des charges, nous consultons plusieurs entreprises et nous les accompagnons sur le terrain pour leurs expliquer les travaux à réaliser.
Une fois leur devis reçus, nous recadrons leurs propositions afin de pouvoir les comparer.
Dans le cadre d’une AMO, nous pouvons réaliser le cahier des charges de niveau APD (Avant-Projet Détaillé). Dans ce cas, nous orientons fortement les réponses des entreprises.
Les devis des entreprises de BTP et des différents fournisseurs nous permettent de constituer le dossier technique de demande de subvention. Celui-ci comprend également les notes de calcul, les calculs de dimensionnement des ouvrages, les cahiers des charges de consultation ainsi que les schémas et plans nécessaires à la mise en œuvre du projet.
Intérêts de notre méthodologie d’étude pour notre client
Notre approche est pragmatique et basée sur le terrain. Nos ingénieurs conçoivent des solutions sur mesure, prenant en compte les contraintes du site industriel de notre client et en prenant en compte la réglementation spécifique à l’établissement.
Les coûts de nos études sont en général plus élevés que ceux de nos concurrents car nous passons plus de temps pour optimiser les solutions proposer. En général, notre client s’y retrouve bien financièrement car les gains obtenus sur les budgets des travaux sont largement supérieurs aux budgets de nos études. Notre bureau d’étude bénéficie également d’une reconnaissance de sérieux et de qualité auprès des services de des agences de l’eau. Nos études sont subventionnées en moyenne à 50 %. Le plus important c’est la subvention pour les travaux qui représente en général un pourcentage de 30% du montant des travaux. Par ailleurs, une étude même un peu plus chère est toujours plus rentable si celle-ci permets un investissement pérenne. En effet, conséquences financières d’un mauvais investissement ou d’un investissement inadapté est de loin un risque bien plus important.
Notre approche méthodologique s’articule autour du concept RDSI qui comprend quatre phases distinctes.
La Phase Recherche qui représente le diagnostic terrain et l’élaboration des pistes de solution,
La Phase Développement correspondant à la phase étude technique des solutions retenues
La Phase Solution qui permet la validation de la solution retenue avec les administrations et une optimisation de celle-ci,
La Phase Ingénierie correspondant à notre assistance du Maître d’Ouvrage.
Le fait de pouvoir intervenir en tant qu’Assistant à Maîtrise d’Ouvrage (AMO), avec un engagement fort sur la performance de solution mise en œuvre constitue une différence importante de notre bureau d’étude.
N’hésitez pas à nous contacter à l’une de nos agences locales ( nantes@rdsi-environnement.fr ou lemans@rdsi-environnement.fr ). Vous pouvez aussi contacter notre Directeur technique au siège de notre société au tél 02 43 210 929 ou par mail à direction@rdsi-environnement.fr.